Gwendoline honig, coup de foudre de no salad !

28 novembre 2011

Coup de coeur pour une photographe remarquable. La rédaction No Salad Thanks est heureuse de vous présenter:

Gwendoline Honig

J’ai 22 ans, je suis blonde, ronde – et photographe. J’ai grandi en Ardèche, arrosée d’air sauvage et de liberté, j’ai découvert l’amour du soleil et de la lumière à Avignon, j’apprends aujourd’hui à apprivoiser les brumes lyonnaises. Depuis l’enfance fascinée par les arts, pratiquant le théâtre et l’écriture avec assiduité, je découvre par les livres mon goût pour les images : la peinture et la photographie. Après quelques errances devant l’objectif et la toile en tant que modèle vivant, j’ai choisi l’arrière de l’appareil en 2007.

La photographie est alors devenue un passage à l'acte, une implication plus intime, plus poussée de mes choix esthétiques. Un écho personnel et visuel.

En Mai 2011, j’ai fait ma première exposition au Festival Supernova (OFF des Boutographies à Montpellier). Cette première expérience m’a confrontée à la difficulté du choix. J’oscille en effet entre plusieurs univers photographiques/esthétiques très différents : l’univers de la mode et l’aventure d’un regard plus personnel, « artistique ».

Pourquoi la mode ?

Ce monde exigeant et normatif a du bon ! D’abord, les magazines de mode sont pour moi un lieu d’inspiration et de challenge technique : Mario Testino, David Sims ou Sebastian Kim sont des photographes de Vogue ou de Numéro qui donnent à voir des images d’une grande technique photographique, mêlant des sources de lumière artificielle et naturelle. Mon apprentissage de la lumière studio s’est donc fait uniquement à partir d’images ou de lumières tirées de cet univers. D’autre part, cet univers donne des outils qui permettent vraiment de créer de l’art : avec du maquillage, du stylisme haute-couture, des lieux improbables, on peut obtenir des images qui dépassent de loin l’unique volonté de vendre un produit.

Mon regard personnel ?

Grâce à ma première exposition j’ai pris conscience des choses qui étaient essentielles pour moi : la lumière, la couleur, et la fiction.

Chaque photographie peut être une histoire, un scénario, une phrase ou une émotion, un cri ou un murmure, une invitation. A cela, je dois ajouter que je ne me refuse rien. Je veux tout embrasser, pouvoir tout toucher ! j’ai le vilain défaut de la curiosité, et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui mon portfolio est éclaté, éclectique, hétérogène. Mes projets d’avenir touchent d’ailleurs à des choses résolument différentes : le flou, le nu, un texte photographique.